Rimini n’est pas une ville, ou plutôt, ce n’est pas seulement une ville. Rimini est un « Unique Place ».
La capitale de la Riviera romagnole n’a pas de rues ou de places, pas de lieux de rencontre ou de plages ; Rimini a DES EXPÉRIENCES et des cadres de vie.
La porte de la ville est l’Arc d’Auguste et le traverser catapulte le touriste dans le temps, à l’époque où la Rome Antique diposait d’une colonie très importante dans cette partie de l’Adriatique. Érigé en 27 av. J.-C., il marquait la fin de la Via Flaminia qui reliait Rimini à Rome. Aujourd’hui, il s’agit de l’arc d’honneur le plus ancien et le plus solennel parmi ceux qui ont été conservés et qui ont survécu des siècles pour nous parvenir. À quelques pas, où se trouvent maintenant la Piazza dei tre martiri, pendant les fastes romains, il est possible de visiter la « Domus del Chirurgo » et le Forum : ici, César parla après le célèbre « Alea iacta est » en franchissant le Rubicon.
Par ailleurs, comment ne pas citer l’étonnant pont de Tibère : la légende veut que le pont ait été construit par le diable en personne. Aujourd’hui encore, les signes de deux encoches ressemblant à l’empreinte de sabots de chèvre sont évidentes, sur la balustrade du côté orienté vers les collines.
En poursuivant ce voyage dans le temps qui enrichit chaque visite, Rimini se dévoile aux yeux du touriste avec les beautés de la Renaissance italienne. Ville des Malatesta, seigneurs de ces terres : Castello Sismondo, imposant, austère et proportionné, et le Musée Malatesta de Leon Battista Alberti, qui regorge de trésors d’art tels qu’une fresque de Giotto et une de Piero della Francesca.
Cependant, Rimini n’épuise pas sa force seulement entre l’Histoire et l’Art : cette ville est forgée dans l’imaginaire collectif grâce à la présence éternelle de Fellini : Borgo San Giuliano, le Cinéma Fulgor, les soirées d’été et les piadine accompagnées d’un verre de Sangiovese. Ici, le mythe éternel du Réalisateur de la Dolce Vita se transforme en vie quotidienne. Tout le monde y est un peu Vitelloni ou Azdore.
Le boom économique des années 60, les révolutions des années 70, le mépris des années 80, la rébellion disco des années 90… des décennies de vie sur la plage la plus célèbre d’Italie qui reste aujourd’hui la reine incontestée de toute la côte.
Des apéritifs au coucher du soleil sous l’immense Grande Roue ou des promenades à bicyclette le matin.
Et que dire des nuits ! Qu’il s’agisse de fêtes estivales sur la plage ou de rires animés sur la Piazza Cavour, ces expériences doivent être vécues 365 jours par an.